À propos de l’événement

Devenu un événement incontournable du « Mois de la Francophonie », cette 12ème édition du festival Francofilm vous surprendra par un programme haut en couleurs. Du 25 au 31 mars…

Mar 25, 2022Cinema Akil à Dubaï

Francofilm Festival 2022

Du 25 au 31 mars 2022

En partenariat avec le Cinema Akil de Dubaï, les ambassades de Belgique, du Canada et de Suisse, l’Institut Français présente une sélection de 11 films sur le thème de l’appartenance.

La programmation de cette année tend à explorer les moyens de développer un avenir plus responsable sur des sujets centraux pour la famille, à travers des films d’action, de comédie et de drame.

Programme

Films

Ahmed, 18 ans, français d’origine algérienne, a grandi en banlieue parisienne. Sur les bancs de la fac, il rencontre Farah, une jeune tunisienne pleine d’énergie fraîchement débarquée à Paris. Tout en découvrant un corpus de littérature arabe sensuelle et érotique dont il ne soupçonnait pas l’existence, Ahmed tombe très amoureux d’elle et bien que littéralement submergé par le désir, il va tenter d’y résister. Leyla Bouzid réussit à travers une histoire simple et intelligente à traiter toute la complexité des turbulences des corps et des esprits. Un portrait des appétits de la jeunesse qui résonne avec beaucoup d’acuité dans sa dimension de miroir des aspirations autocensurées de la culture des périphéries où la question de sexualité notamment est nourrie de non-dits. Porté par un duo de protagonistes très bien castés car plein de caractère, le film recèle, sous son apparence classique d’itinéraire initiatique, une grande originalité et plusieurs strates de lecture sociale, au croisement entre instinct et réflexion, répression et libération.

 

Olga est un premier film abouti, produit entre la France, la Suisse et l’Ukraine. L’histoire d’une jeune adolescente à la double nationalité prise entre sa carrière sportive et les événements qui secoue son pays. Le film va constamment jouer entre ces deux lieux : l’Ukraine et la Suisse, donnant à Olga comme au spectateur le sentiment d’être écartelé entre un monde ouvert, cacophonique et un vase clos. Ce balancement entre ces deux lieux aux antipodes, mais intimement lié par le récit  avec l’Europe en toile de fond.

 

Servi par un casting de haut vol, le film de Yamina Benguigui explore en finesse les aspérités de l’histoire franco-algérienne à travers le destin d’une famille campée par cinq femmes, où l’ombre des hommes absents plane. Entre les deux rives de la Méditerranée, cette fiction est un voyage à travers la complexité des destinées humaines, abordant les problèmes spécifiques que posent l’exil, la double culture et les traumas causés par les conflits.

 

Nathan, 13 ans, s’apprête à rejoindre Malik et sa bande pour un étrange rituel d’intégration.

 

Isabelle et son conjoint ont adopté Clara au Vietnam. Les années se sont succédé et l’enfant est devenue une femme. Un terrible accident lui a toutefois coûté la vie. Au fil des mois qui suivent, la douleur demeure vive. Afin d’arriver à cicatriser ses plaies, l’océanographe s’envole vers Hanoi pour découvrir la culture de sa fille. Elle fait notamment la rencontre de la nourrice de Clara, qui lui permet d’entrer en contact avec sa mère biologique. Désirant mieux la connaître avant de lui dévoiler la vérité, Isabelle finit par se lier d’amitié avec Thuy, voyant le pays à travers ses yeux. C’est un film sur l’adoption, mais aussi sur le deuil, sur l’amour de deux femmes unies par la même enfant. C’est un film qui parle de pardon pour des mondes qui ont été en conflit.

 

 

Co-produit par Marion Cotillard, le film retrace le combat de sept jeunes activistes qui ont décidé, seuls contre tous, de s’engager pour plus grand que soi. Le film raconte le parcours de Melati Wijsen, qui décide de faire le tour du monde pour rencontrer ses pairs, de jeunes militants comme elle, qui ont déjà réussi à avoir un impact énorme dans leurs domaines grâce à leurs convictions et leur détermination. Melati peut sentir que le temps presse et que le changement est trop lent. Elle veut, elle a besoin de comprendre ce qui empêche le changement. Unir nos forces. Et de proposer son nouveau plan.

 

 

 

 

Youri vit en banlieue parisienne. L’immeuble dans lequel il réside depuis toujours va être démoli mais le jeune homme refuse de quitter les lieux… Le film échappe complètement au stéréotype et s’aventure avec beaucoup d’audace et de maîtrise dans un très rafraichissant mélange des genres. Une œuvre poétique aux images magnifiques.

 

 

Judith mène une double vie entre la Suisse et la France. D’un côté Abdel, avec qui elle élève une petite fille, de l’autre Melvil, avec qui elle a deux garçons plus âgés. Peu à peu, cet équilibre fragile fait de mensonges, de secrets et d’allers-retours se fissure dangereusement. Prise au piège, Judith choisit la fuite en avant, l’escalade vertigineuse. Frôlant le thriller, brouillant sans cesse les pistes, le scénario embarque le spectateur dans une intrigue à tiroirs captivante et à l’ambiance oppressante. Formidable performance de Virginie Efira.

 

 

 

Du plus loin qu’elles s’en souviennent, Marion, Claire et Louise ont toujours vécu au rythme des joies et de la douleur d’Alice, leur mère. Aujourd’hui, elles n’ont plus que leur amour à opposer à cette spirale destructrice dans laquelle Alice sombre chaque jour davantage. Un amour infini, aussi violent qu’indicible. Christophe Hermans livre un premier long métrage de fiction sensible et entêtant sur trois soeurs qui portent sur leurs épaules frêles mais déterminées de poids de la maladie mentale de leur mère et ses défaillances.

 

 

Au cœur d’un foyer d’accueil, une bande d’adolescentes vivent avec leurs éducateurs. Comme une famille, elle ne se sont pas choisies et elles vivent sous le même toit. Lorsqu’un fait divers met le feu aux poudres, c’est tout un système sclérosé et rétrograde qui se révèle au grand jour. Avant de se lancer dans le cinéma, le réalisateur a travaillé longtemps dans le domaine du travail social, en milieu carcéral mais également en foyer. Durant deux longues années, il a travaillé avec de jeunes comédiens (non-professionnels) qui ont un vécu proche ou indirectement proche, les liant intimement à leur personnage. Il s’agit d’une fiction, certes tournée avec les codes du documentaire, mais d’une fiction extrêmement vivante qui transpire la sincérité, l’authenticité, mais aussi la sensibilité.

 

 

 

Février 1939. L’effondrement de la République espagnole et l’arrivée au pouvoir des phalangistes de Franco se sont traduits par la fuite éperdue de la population de la Catalogne espagnole vers la France. Hommes, femmes, enfants, devenus des réfugiés, furent internés dans des camps gardés par les gendarmes. Deux hommes séparés par les barbelés vont se lier d’amitié. L’un est gendarme, l’autre est dessinateur. De Barcelone à New York, l’histoire vraie de Josep Bartolí, combattant antifranquiste et artiste d’exception.  César du meilleur film d’animation long metrage.

 

 

retour sur l’édition 2021